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  • Photo du rédacteurWilgens Sterling

La Cité Interdite : l’ancien centre politique chinois devenu attraction touristique


Aujourd'hui connue comme l'un des principaux lieux touristiques de Chine, la Cité interdite a été jusqu’en 1911 le siége du gouvernement chinois. Démarrée en 1406 pendant le règne de l'empereur Yung Lo, le troisième monarque de la dynastie Ming, sa construction a duré quatorze ans.

Elle doit son nom « Cité interdite » au système de sécurité strict qui contrôlait l'entrée et la sortie des personnes dans le lieu. La grande majorité des employés qui habitaient la ville pouvaient vivre sans jamais sortir de ce travail somptueux. En plus d’avoir été dotée d’un grand fossé de six mètres destinés à empêcher toute invasion possible, la ville etait protégée par une grande muraille de 3,4 kilomètres de long et de dix mètres de haut.

La cité était munie d’un magnifique jardin impérial où la famille impériale pouvait passer des heures à méditer, jouer aux échecs ou boire un bon thé. Dans la partie centrale du jardin se trouvait la salle impériale de la paix, une sorte de temple religieux construit en l'honneur de la déesse Xuan Wu, la déesse des eaux.

Toute la décoration de la Cité Interdite a été inspirée par l'art ancien du feng shui, une méthode de décoration qui promet d'attirer les bons fluides avec la disposition correcte des bâtiments et des objets. La superstition était assez grande dans la décoration de tous les bâtiments qui s'y trouvaient. La grande majorité des toits de la ville étaient peints en jaune, une couleur associée au pouvoir impérial et à la prospérité. En outre, l'utilisation de figures animales a distingué l'importance des constructions architecturales.

Pendant cinq siècles, la Cité Interdite a été le symbole ultime de la suprématie et de l'instabilité politique d'un régime contrôlé par un seul souverain. Jusqu'en 1911, vingt-quatre empereurs contrôlaient le vaste territoire chinois dans l'enceinte de cette somptueuse création architecturale. Après cela, une révolte d'inspiration républicaine a fait de l'empereur Puyi son « dernier habitant royal ».

En 1925, la ville est transformée en Musée du Palais et, pour la première fois de son histoire, ouverte à la visite publique.

Plus grande collection de construction en bois au monde, elle a été inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco en 1987.

 

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